Pendant des siècles, la route commerciale entre l’Occident et l’Orient a été un lien vital qui a réuni des personnes, des marchandises et des cultures différentes. L’Ouzbékistan, avec sa riche histoire et ses sites naturels impressionnants, est une étape importante sur cette route. La découverte de ses anciens carrefours commerciaux offre aux voyageurs non seulement un aperçu du passé, mais aussi un moyen de compréhension de l’influence exercée par les peuples de différentes parties du monde au fil du temps. Pour faciliter la découverte de ces lieux cachés, cet article présente les attractions moins connues mais remarquables de l’Ouzbékistan.
Le marché d’Abu Saxiy
Le marché d’Abu Saxiy est l’exemple parfait d’un marché animé mais ouvert à tous, qui anime la vie quotidienne des Ouzbeks. Il s’agit d’un marché de gros commercial qui accueille les locaux pour l’achat de textiles, de vêtements et d’autres articles d’usage courant. Couvrant plus de 50 acres, le marché abrite près de 2 500 boutiques et attire plusieurs milliers de visiteurs par jour. Le marché d’Abu Saxiy est aussi une plateforme idéale pour les commerçants qui veulent vendre leurs produits et entrer en contact avec la communauté. La visite du marché permet de découvrir l’économie locale et de se familiariser avec la vie quotidienne des Ouzbeks. La création du marché d’Abu Saxiy remonte à 2006, grâce à la vision novatrice de son fondateur, Timur Tillyaev, qui a décelé un potentiel dans la région.
La tour du silence de Chilpik
La tour du silence de Chilpik n’est pas seulement un site historique remarquable, mais aussi un symbole de l’ancienne religion zoroastrienne. Cette religion, considérée comme vieille de 4 000 ans, s’articulait autour d’un rituel funéraire unique centré sur les tours de silence, appelées dakhmas. Selon les zoroastriens, les corps des défunts sont impurs et doivent être purifiés. Les corps devaient être placés au sommet des tours, sous la lumière solaire et les oiseaux charognards. Les vestiges de Chilpik dakhma, dont on pense qu’ils sont les plus anciens qui existent, sont situés dans la région du Karakalpakstan. Pour certains, ce lieu est le théâtre de la rédaction par Zarathoustra, le fondateur du zoroastrisme et de l’Avesta, l’écriture sacrée de la religion.
Le musée d’art de Nukus
Le musée d’art de Nukus, situé dans la région reculée du Karakalpakstan, témoigne du talent artistique et de l’importance culturelle de l’Asie centrale. Bien que la perspective d’un musée d’art de renommée mondiale dans un endroit aussi isolé puisse sembler improbable, ce musée d’art, également connu sous le nom de « Louvre des steppes », émerveille tous les visiteurs avec sa magnifique collection de peintures provenant de toute la région. Construit sous les auspices de son estimable fondateur, Igor Savitsky, et de son inlassable dévouement à la préservation et à la promotion de l’héritage artistique de l’Asie centrale, le musée est devenu un dépositaire essentiel d’une multitude d’objets culturels inestimables de la région. Le musée contient aujourd’hui plus de 80 000 pièces qui comprennent des artefacts de l’ancienne civilisation du Khorezm, des œuvres d’art de l’avant-garde russe. Le musée d’art de Nukus abrite également des œuvres d’artistes contemporains karakalpaks et ouzbeks, ce qui témoigne de l’engagement et du dévouement de Savitsky à l’égard du musée.
La mer d’Aral et la ville de Moynaq
La mer d’Aral était autrefois l’exemple même de l’un des plus grands lacs du monde. Cependant, à la suite de catastrophes environnementales causées par l’homme, elle n’a plus que 10 % de sa taille initiale depuis les années 1960. La ville de Moynaq, anciennement un port de pêche prospère et un foyer pour des milliers de personnes, a été la plus touchée par cette catastrophe écologique. Les dangers et les implications du changement climatique sont devenus de plus en plus évidents, et Moynaq est devenue un rappel symbolique des effets désastreux de l’activité humaine sur la planète. La ville est aujourd’hui pratiquement une ville fantôme, avec des bateaux de pêche abandonnés qui gisent sinistrement sur des tas de sable. Destination touristique surréaliste et étrange, Moynaq est devenu un puissant symbole des dangereux dommages environnementaux causés par le comportement humain.
La ville de Khiva
Située au cœur de l’Ouzbékistan, Khiva est une ville qui ravit les visiteurs en quête d’histoire et de tranquillité. Cette ancienne colonie attire des visiteurs en raison de sa riche signification culturelle et de son architecture remarquable. La réputation de Khiva a été ternie par un marché aux esclaves tristement célèbre qui a réduit en esclavage plus d’un million de Persans au XIXe siècle. Cependant, aujourd’hui, la ville présente une image très différente. Sa population n’est que de 50 000 à 60 000 habitants, et l’atmosphère y est chaleureuse et accueillante. Les visiteurs peuvent déguster des plats dans les restaurants locaux ou s’aventurer dans les rues labyrinthiques pour découvrir la remarquable architecture traditionnelle, des minarets aux mosquées. La ville de Khiva est une destination de voyage idéale pour tous ceux qui souhaitent profiter d’une expérience à la fois paisible et enrichissante sur la Route de la Soie.
Conclusion
L’Ouzbékistan regorge de lieux méconnus qui offrent aux voyageurs un aperçu unique de sa riche histoire et de son patrimoine culturel. Du marché d’Abu Saxiy à la tour du silence de Chilpik, en passant par le musée d’art de Nukus et les autres attractions mentionnées ci-dessus, l’Ouzbékistan offre un décor idyllique pour ceux qui veulent explorer la partie insulaire de l’Asie centrale. Des agences francophone existent sur place et il peut être plus pratique de passer par celles-ci comme voyageouzbekistan.com. Les voyageurs peuvent découvrir une variété de sites extraordinaires qui enrichissent leur perception et leur compréhension de l’Asie centrale et de ses nombreuses merveilles.